L’UE refuse de reconnaître Modi’in comme « partie d’Israël » – fin de l’accord de libre échange

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Prendre aux Juifs pour donner aux Arabes. Tel semble être un leitmotiv de l’Union Européenne depuis un certain temps. Et c’est exactement ce que vient de faire l’UE en publiant récemment une « liste de communautés » où des Juifs israéliens vivent… Mais qui ne sont pas reconnues comme « partie intégrante d’Israël. » La liste a été mise en place pour pouvoir donner plus de force au boycott des produits manufacturés par les Juifs. Comme à l’époque du IIIème Reich, le « made by youpins » semble être au goût du jour : de fait, ces produits fabriqués par des Juifs dans les-dites « implantations illégales » (car un Juif n’a pas le droit de vivre où il le souhaite), ne pourront bientôt plus profiter des accords d’échanges commerciaux entre l’Union et Jérusalem.

En effet, dans les prochaines semaines, seuls les produits fabriqués dans certaines villes israéliennes pourront profiter de ces accords.

Mais voilà, comme à son habitude, l’UE tente de voler encore un peu plus de terre aux Israéliens. Par exemple, la ville de Modi’in, en plein cœur du territoire israélien, ville qui n’a jamais été revendiquée par les Palestiniens, ville située du côté israélien de la ligne d’armistice de 1967, est désormais « hors accord avec l’UE ».

En d’autres termes: l’Union Européenne ne reconnaît pas le droit aux Israéliens de construire des villes sur leur propre territoire.

En fait, l’UE a de manière unilatérale, décidée de créer une bande de 1 à 3 km de large, le long de la ligne verte, dans laquelle « la souveraineté n’est pas claire ». Mais que les choses soit dites: seules les villes israéliennes ne sont « pas claires » : aucune ville palestinienne n’est sous ce statut.

Ainsi à partir d’aujourd’hui toute une série de villes ne peuvent plus « exporter librement » vers l’Europe. L’accord de libre échange entre Israël et l’UE a été signé en 1995 et est entré en vigueur 12 mois plus tard. L’Accord exempte de douane la plupart des biens échangés entre les deux entités.

Et sinon, peut-on dire que Marseille, Bruxelles et Londres sont des villes du Maghreb depuis lesquelles Israël se doit d’appliquer des nouveaux droits de douanes ?

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